LeBillet de Ludivine : COVID-19 Prenez soin de vous !

Culture

De nombreux travailleurs privés de rémunération  

Les artistes et techniciens sont particulièrement malmenés durant cette période du coronavirus.

L’interdiction des rassemblements a privé de travail et de rémunération de nombreux artistes intermittents qui doivent faire face à une situation hautement problématique.

Depuis le 13 mars dernier, les annulations de représentations se succèdent, pour les représentations du mois de mars d’abord, à présent pour les mois d’avril, mai et juin, voire juillet et août. Les contrats de prestation avec les organisateurs prévoient, dans leur toute grande majorité, qu’en cas de force majeure, le contrat se trouve suspendu ou annulé de plein droit et sans indemnité.

De nombreux travailleurs intermittents, artistes et techniciens, sont privés de travail et de rémunération. Si certains peuvent bénéficier du chômage temporaire, ce n’est pas le cas de tous. 

J'ai déposé une proposition de loi pour changer transitoirement les règles d’accès aux allocations de chômage et permettre à tous les artistes et techniciens d'en bénéficier s'ils ont réalisé, en 2019, 5 prestations artistiques/techniques ou 10 journées de travail comme artiste/technicien.

 
Déconfinement
La priorité est la santé !

Jeudi dernier, j'ai interpellé la Ministre Nathalie Muylle sur le contrôle des mesures de sécurité et de distanciation sociale dans les entreprises.

Soyons très clairs, la priorité est et reste la santé. Il est hors de question de mettre les travailleurs, leurs familles, la population en danger. Jamais, vous m'entendez bien, jamais, je ne pourrai tolérer que l'économie passe avant le bien-être de chacun d'entre nous.

Le retour au travail ne peut donc être envisagé que si la sécurité et le bien-être des travailleurs sont assurés. De nombreuses entreprises respectent les règles et leur personnel. Je les en remercie. Toutefois, je reçois aussi des témoignages de travailleurs qui me disent que les règles de sécurité et de distanciation sociale ne sont pas respectées dans leur entreprise. De nombreux travailleurs témoignent de la pression qu'ils subissent pour continuer à travailler et se taire sur leurs conditions de travail. Les personnes en télétravail aussi subissent parfois une forte pression afin d'être sans cesse disponibles, tout en devant s'occuper de leurs enfants.

Il y a deux semaines, la Ministre Muylle annonçait que 85 % des entreprises contrôlées sur dénonciation étaient en infraction. La plupart des entreprises ont reçu un avertissement, seules vingt ont été fermées. Je trouve ce pourcentage particulièrement inquiétant. Le ton doit être durci !

Heureusement, du côté des partenaires sociaux, cela bouge. Le guide qu'ils ont rédigé avec les règles minimales à mettre en place doit être respecté ! 

 
Mesure d'aide COVID-19
Les locataires en difficulté

❗️Vous êtes ou vous connaissez un locataire qui éprouve des difficultés en raison de la pandémie ? 
Voici les nouvelles aides :

➡️Prêt à taux 0% pour les locataires (du marché privé) qui ont des difficultés à payer le loyer (en ce compris les étudiants). Durée max. 6 mois remboursable sur 36 mois.
Les informations sont disponibles sur le site 
www.swcs.be

Les locataires d'un logement public bénéficient des dispositions permettant une révision du loyer dès lors qu’ils subissent une modification de 15% de leurs revenus.

➡️Kot : possibilité aux étudiants de résilier le bail étudiant de manière anticipée. Le preneur (parents ou étudiant) d’un logement étudiant peut résilier le bail dès la fin de ce mois d’avril lorsqu’il a subi une perte de revenus de minimum 15% en raison du confinement. Le délai de préavis est de 1 mois et débute le 1er jour du mois suivant le dépôt du renom. Le propriétaire a droit à une indemnité d’un montant équivalent à 1 mois de loyer. Pour bénéficier de ces mesures, la demande doit se faire rapidement compte tenu des délais fixés et des mesures dérogatoires valables uniquement durant la période de confinement.

➡️Autorisation de proroger le bail en cours pour ceux qui sont dans l’impossibilité de déménager : Il est désormais possible d’introduire une demande auprès de son bailleur pour que son contrat de bail soit prorogé pour circonstance exceptionnelle résultant de l’impossibilité de déménager. La demande peut être introduite par courrier postal ou électronique plutôt que par recommandé. Le délai pour l’introduction de la demande est ramené d’un mois à 5 jours avant l’expiration du bail. 

#tousuniscontrelevirus

(c)  Ludivine Dedonder - Newsletter Spéciale COVID-19

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